Au début de la consultation ostéopathique, je vais être amenée à vous poser de nombreuses questions concernant :

  • le motif de consultation
    a
  • les antécédents : Pour cette rubrique la chronologie est importante pour comprendre les imbrications entre chaque événement.

    1. traumatiques (fracture, entorse, accident de voiture…)
    2. chirurgicaux  (opérations, coloscopie, fibroscopie…)
    3. médicaux (pathologies en cours ou passées, maladies familiales,…)
      a
  • l’état général au moment de la consultation : douleurs et maux divers

 

Dans cette étape, je teste le patient de la tête aux pieds. J’investigue toute la sphère musculo-squelettique (les articulations, les tensions musculaires,…), le viscéral (pulmonaire, cardiaque, digestif, génito-urinaire), le crânien.

Après avoir repéré les dysfonctions lors des tests, je fais des liens de cause à effet pour expliquer les blocages.

Par exemple : une personne se présente pour des douleurs au niveau du dos. Pendant les tests je constate que la jambe droite présente des blocages. De plus lors de l’interrogatoire le patient m’a rapporté s’être fait une entorse 3 mois plus tôt.

J’émets donc l’hypothèse que la cause des problèmes de dos est la cheville droite, que le blocage de l’entorse s’est propagé au genou droit, au bassin… en remontant jusqu’au dos où les vertèbres pouvaient être déjà fragilisées par des événements antérieurs.

Selon mon hypothèse je corrige les dysfonctions qui sont impliquées dans le motif de consultation.

Il y a plusieurs formes de correction:

  • des techniques articulaires directes (qui font généralement  » craquer « ), impressionnantes mais non douloureuses.
  • des techniques articulaires indirectes (où je demande l’aide du patient par sa propre respiration). Ce sont des techniques douces.
  • des techniques viscérales, crâniennes, réflexes….

Il y a énormément de manières de corriger tous ces blocages. L’ostéopathe choisit les techniques à employer selon les contre-indications que présente le patient, l’intensité des blocages, et dans la mesure du possible : l’appréhension du patient vis-à-vis de certaines techniques.

 

En fin de séance le patient est généralement soulagé cependant des douleurs résiduelles peuvent persister. Que cela ne vous inquiète pas, il faut laisser au corps le temps de réagir par rapport au traitement effectué.
Généralement la douleur disparait au bout de quelques jours (une phase d’aggravation des douleurs est possible avant la diminution définitive).
Durant 3 semaines après le traitement, le corps continue d’intégrer les informations apportées par le traitement mais de façon plus discrète.
Au bout de 3 semaines une nouvelle séance peut être envisagée selon la présence de douleurs résiduelles ou la nécessité de consolider le traitement précédent.

 

 

Une séance dure en général entre 45 minutes et une heure.

 

Lors de la séance, de nombreuses informations sont données au corps. Il va travailler ces informations durant 3 semaines pour atteindre ensuite un point d’équilibre.
Durant les 3 premiers jours vous ne devrez pas faire de sport, ni porter de charges lourdes. Il peut y avoir une phase avec plus de douleurs au niveau général ou même une aggravation du motif de consultation. Cette phase ne doit excéder plus de quelques jours. Si au bout d’une semaine cela ne se calme pas, n’hésitez pas à me recontacter.

 

Quelques exemples de reflexes archaïques non intégrés :

Bagarreur, nerveux colérique - Newman reflexes archaïques Lambersart

Le bagarreur

C’est un inquiet qui cherche à tout contrôler à tout prix et qui en devient brutal. (Réflexe de soutien des mains et RTL)

Stress angoisse, peur de se tromper - réflexe archaïque Newman ostéopathe Lambersart (59)

L’inquiet (stressé, anxieux, peureux)

Il a peur de l’échec et de se tromper. Il ne répond pas aux questions de l’enseignant même s’il a la réponse. (Moro)

Tête en l'air - qui oublie tout - réflexe immature Newman Lambersart

L’oublieux

La poésie apprise (et connue) la veille au soir est oubliée dès le lendemain matin. La table de multiplication connue un jour est oubliée le jour suivant. (RTL, Moro, Pérez)

Dyslexie reflexes archaïques ne reconnait pas la droite et la gauche - Newman Lille Lambersart

Le mélangeur

Il a du mal à s’organiser, il inverse les lettres b/d/p/q, « sac » et « cas », ne connaît pas la droite et la gauche et n’arrive pas à suivre des indications pour trouver son chemin. (Moro et RTAC)

Personne maladroite - enfant malhabile - mauvaise coordination ou motricité. Newman réflexes archaïques

Le maladroit

Il fait tomber des objets, trébuche, se fait des croches-pieds à lui-même. Dans certains cas il fait rire en faisant passer ses maladresses pour des clowneries. (RTAC et allongement croisé)

enfant dans la lune, adulte difficultés de concentration - reflexes archaïques Newman Nord (59)

Le rêveur (dans les nuages)

Le distrait qui regarde aux alentours mais pas la tâche qu’il est censé accomplir, comme ses devoirs par exemple. (RTL, Pérez, soutien des mains)

personnage hyperactif , trop précipité , impulsif - Newman ostéopathe reflexes archaïques

L’explosif

Précipité, fonceur, manquant de contrôle. Toujours sur la ligne de départ mais rarement à l’arrivée.(Babinski)

Les réflexes archaïques : personnage contrarié par les multiples mines brisées - Newman Lambersart - agrippement palmaire

Le briseur de mines de crayons

Appuie tellement fort sur son crayon que la mine se casse. Il appuie fortement sur son stylo au point de transpercer la feuille.(Palmaire , RTAC)

réflexe de galant - enfant agité ne tenant pas en place - Newman Lambersart Lille

L’agité

Souvent étiqueté à tort d’hyperactif, il se tortille continuellement sur sa chaise, ne tient pas en place, s’affale sur son bureau, enroule ses pieds autour des pieds de sa chaise, se met à genoux sur sa chaise… (Galant, RTSC)

Exemples de difficultés chez le bébé :

  • ne rampe pas , ou mal
  • ne s’assoit pas
  • difficultés pour se retourner
  • se déplace sur les fesses
  • ne se met pas à 4 pattes
  • difficultés pour s’alimenter
  • se déplace sur  » 3 pattes »
  • bébé hypertonique
  • bébé anxieux
  • difficultés pour attraper les objets
  • ...

Exemples de difficultés chez l'enfant :

  • n’aime pas le sport
  • problème de posture
  • ne tient pas bien son crayon
  • s’assoit en W , ou sur une jambe pliée
  • trouble de l’élocution
  • anxiété
  • trouble du sommeil
  • troubles « dys » (dyslexie, dyscalculie…)
  • se tient mal à table ou au bureau
  • n’arrive pas à faire du vélo
  • il troue les feuilles avec son crayon
  • trouble de la mémorisation
  • difficultés de coordination ( corde à sauter, marelle…)
  • agitation
  • n’arrive pas à garder la ligne à l’écriture ou à la lecture
  • marche sur la pointe des pieds
  • mauvaise estime de soi
  • troubles de la concentration
  • hypersensibilité émotionnelle
  • se cogne et trébuche souvent
  • ...

Exemples de difficultés chez l'adulte :

  • troubles chroniques musculo-squelettiques
  • anxiété
  • manque d’estime de soi
  • déprime
  • amélioration des compétences sportives
  • fatigue chronique
  • problème d’équilibre
  • troubles alimentaires
  • mal des transports
  • hypersensibilité
  • manque d’adaptabilité
  • problème de mâchoire (bruxisme)

Des questions concernant les réflexes archaïques ?   n'hésitez pas à me contacter

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